Comment nos smartphones nuisent à notre cerveau ?

On connaît tous quelqu’un qui passe sa journée sur son téléphone à scroller son écran sur les réseaux sociaux ou à envoyer des messages toute la journée. Mais a t-on réellement conscience du risque que cela peut entraîner sur notre cerveau ?

Avec les nouvelles innovations, le smartphone est devenu un objet incontournable du quotidien. Les applications n’arrangent pas les choses. Une multitude de personnes deviennent accro à des jeux mobiles ou autres applications les transformant en individu névrosé.

Influence sur la mémoire

Kaspersky Lab a réalisé une étude auprès de 1000 personnes âgées de 16 ans et + en 2015 montrant que 50% des utilisateurs européens de smartphones et de tablettes ne peuvent pas se souvenir du numéro de téléphone de leur famille ou même de leur conjoint. 43% des jeunes affirment qu’ils n’ont plus besoin de retenir leur numéros puisque le téléphone les a en mémoire.

De même pour l’appareil photo. Beaucoup d’utilisateurs ne prennent pas le temps de se souvenir d’un évènement vécu puisque leurs smartphones prennent des photos et des vidéos pour se souvenir de ce moment à leur place. Le smartphone prend le rôle de la mémoire humaine. L’utilisateur ne prend également même plus la peine de faire travailler sa mémoire, même pour retenir un numéro de téléphone.

En outre, la moitié des 16-24 ans affirment que leur smartphone contient tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler.

Influence sur la concentration

Les smartphones d’aujourd’hui ont directement accès à tout ce qui peut se passer dans le monde, Internet en est la cause. Mais l’information à des conséquences néfastes sur notre concentration. De plus un chercheur américain a prouvé que les textes courts sur Internet empêche un utilisateur de lire un livre plus de 10 pages.

De nombreux tests ont été faits et ils ont tous affirmés que le smartphone nuit à la productivité de l’individu.

 « Chaque éloignement supplémentaire entre l’appareil et son propriétaire a eu pour effet d’améliorer les performances. Globalement, les résultats ont été 26% meilleurs une fois les téléphones mobiles sortis de la pièce », précisent les chercheurs.

Concentration et smartphone : 5 chiffres étonnants

  • 3 : minutes de temps moyen que dispose un cadre américain avant d’avoir l’esprit happé à une notification ou une vibration de son téléphone.
  • 50minutes d’utilisation Internet par jour pour des recherches personnelles au travail.
  • 64 : % des personnes se sentent oppressées lorsqu’elles sont privées de connexion internet.
  • 221 : On consulte 221 fois son téléphone dans la journée en moyenne.
  • 200 : Nombre de livres que plus personne ne lit.

Le smartphone peut être synonyme de sphère privée. Une grande partie de notre vie peut contenir dans ce petit appareil (contacts, photos, vidéos etc..)et beaucoup de gens ont maintenant du mal à s’en passer.

Actualités de la semaine : Cannes Lions et Nike et leurs avatars

Retrouvez dans cet article les actualités qui ont le plus marqué cette semaine dans le domaine du digital et de la communication. Les agences françaises primées à Cannes Lions et Nike qui propose de courir contre (ou avec) son propre avatar.

Cannes Lions, un bon départ pour les agences françaises

La cérémonie des Cannes Lions qui rassemble chaque année des agences de publicité du monde entier a cette année débuté le 19 juin 2017. Il permet de juger la créativité de chaque agence face au marché publicitaire.

C’est d’abord l’agence BETC Paris qui remporte le plus de trophées pour cette édition 2017. Elle prend la tête du classement des agences françaises avec 9 récompenses (huit Lions, dont 3 Gold et 3 Silver). En effet, ces récompenses sont dû notamment à la campagne « like my addiction » pour Addict Aide. Dans cette publicité, l’agence a voulu transposer cette addiction sur les réseaux sociaux. Il est en effet simple de passer à coté de l’addiction d’un proche en particulier sur les réseaux sociaux.

Il montre dans ce spot le compte de Louise Delage qui semble avoir une addiction à l’alcool en postant des photos d’elle avec des verres ou des bouteilles à la main. Pendant un mois et demi, on peut suivre les aventures de Louise qui semble être une jeune étudiante de 25 ans tout à fait ordinaire et qui profite pleinement de sa vie. Personne ne se doute à première vue de son addiction à l’alcool.

« A la manière d’artistes performeurs qui se mettent en scène dans leur œuvre et travestissent leur identité, une étudiante en histoire de l’art est devenue Louise Delage pour quelques semaines »,dit Stéphane Xiberras, Président de BETC Paris.

C’est une première pour une association d’utiliser Instagram. Leur but étant de « suivre » un individu dans son quotidien de son addiction, à des fins mobilisatrices. L’agence BETC à su être originale pour le compte d’Addict Aide.

La vidéo de la campagne est disponible ici.

Nike, courir contre son propre avatar

Nike décide de voir les choses en grand. Pour le lancement de leur nouvelle chaussure de running Lunar Epic, l’entreprise a décidé de créer à Singapour une piste version 3.0 de running digitale : l‘Unlimited Stadium. Il permet aux coureurs de courir contre un avatar créé par leur propre performance.

L’avatar se matérialise sur le mur digital qui borde la piste lors du premier tour de piste pour tenter de battre leur temps du tour précédent. Une opération évènementielle de plus en plus extraordinaire et qui peut même donner envie à de jeunes débutants de commencer la course à pied.

Le but étant de vendre leur nouveau modèle, les participants doivent d’abord les enfiler avec un capteur présent sur la chaussure pour collecter leurs données de course. C’est comme une course contre-la-montre mais dans le monde réel, tout en faisant du sport. C’est une révolution tant sur le plan culturel que sur le plan technologique. Il permet à chacun de dépasser ses propres limites et d’apprécier la course.

De plus, Nike réussit à se démarquer de ses concurrents en rendant un stade interactif, ludique mais surtout connecté. Pour la marque, il ne suffit pas uniquement de vendre des produits, il faut les aimer et aimer les utiliser. Nike nous invite ici à courir autrement, de manière plus performante et permettre d’affronter ses propres performances.

Cette opération évènementielle a même remporter un prix aux Cannes Lions 2017.

Vous pouvez retrouver le spot publicitaire ici

 

 

 

 

Les applications mobiles, des chiffres pas si surprenants

Les applications sur smartphones, aujourd’hui, rythment notre quotidien. Elles nous sont utiles pour regarder les actualités, lire nos messages, checker nos rendez-vous etc, etc… Mais on ne nous parle pas suffisamment des chiffres : du nombre d’applications que l’on utilise par jour ou encore le nombre de personnes qui consultent leurs applications. L’effectif est impressionnant certes, mais quand on y réfléchit, on se rend compte qu’elles sont devenus un véritable outil de communication et de divertissement.

Tout d’abord, on compte plus de 2 milliards d’utilisateurs de smartphones dans le monde. En sachant qu’on est 7 milliards sur terre, la somme est plutôt effrayante finalement.

En France, on est plus de 30 millions à posséder des smartphones soit plus de la moitié de la population française âgée de 11 ans. Il y avait déjà 21 millions de personnes qui étaient pourvus d’un téléphone portable en 2013. De nombreuses statistiques ont également révélées qu’à partir de 2019, on dépasserait les 41 millions d’utilisateurs !

On remarque que le monde est devenu hyperconnectés. Même les plus jeunes peuvent désormais se munir d’un téléphone portable et le gérer tout aussi facilement que quelqu’un qui est né durant l’évolution du téléphone. Et les applications ne font qu’augmenter le nombre d’utilisateurs.

Plus de 2,6 millions d’applications

A l’ouverture de l’Apple Store par Steve Jobs en 2008, l’AppStore ne comptait que 500 applications. Aujourd’hui Apple détient 1,2 millions d’applications. Le Play Store en contient 1,3 millions et le Windows Phone Store seulement 300 000 (on ne peut pas leur en vouloir). On pourrait presque considérer les applications comme les nouvelles meilleures amies de l’Homme. Elles nous accompagnent au quotidien, nous aide à gérer notre budget, notre planning, nous réconforte musicalement et j’en passe…

Mais avec toutes ces applications, 25% d’entres elles ne sont jamais utilisées, et 26% des applications installées sont abandonnées après la première utilisation.

Pour y voir plus clair encore, voici un petit top 5 des chiffres à connaître sur les applications de smartphones

  • Les utilisateurs consacrent 90% de leurs temps aux applications. (en comparaison avec le web mobile)
  • Les utilisateurs téléchargent en moyenne 8,8 applications par mois.
  • 150 millions d’applications sont téléchargées chaque jour.
  • Le temps moyen passé sur son mobile chaque jour est de 2h27 .
  • 84% des internautes surfent quasi-quotidiennement sur leurs smartphones.

Au niveau du chiffre d’affaire ?

C’est là que les chiffres sont les plus surprenants. Selon Gartner (entreprise américaine de conseil et de recherche dans le domaine des techniques avancées), ils veulent faire des applications l’un des vecteurs de communication les plus importants dans le monde. En 2013, il y a eu déjà 26 milliards de dollars de chiffres d’affaires et visent 77 milliards en 2017. Il devrait atteindre les 101 milliards de dollars à l’horizon 2020.

Finalement,

Les applications nous aident à améliorer notre quotidien et sont au finales bien utiles. Les notifications par exemple qui permettent d’être toujours connectés en permanence et ne rien louper de l’actualité. Le monde est bien différent désormais de celui d’il y a 30 ans. Certains pourront en effet penser que l’on est considéré comme des assistés dans la vie de tous les jours : toujours avoir le nez dans nos applications. Ils ont raison, ces applications nous tuent petit à petit, notamment notre cerveau et notre cortex préfrontal à toujours être sur un écran.

Même si les applications réussissent à lier utile et agréable, on n’en oublie pas moins les conséquences que cela peut engendrer sur le corps humain, notamment le phénomène d’hyperconnexion. C’est un domaine qui est certes en pleine expansion mais on ne se rend pas toujours compte de risque qu’il peut y avoir par la suite. (je n’en reste pas moins une mordue des applications)

 

 

 

 

 

Transition numérique… On en parle.

On en parle, beaucoup, trop diront certains. Mais de quoi s’agit-il ?

Nos sociétés ont connu deux grands bouleversements, la révolution industrielle (mécanisation de l’outil de production) et aujourd’hui, c’est la transition numérique.
L’ensemble des métiers connus sont aujourd’hui fortement impactés par cette transition. (le service à la personne, la grande distribution, l’artisanat, etc.)

Mais de quoi s’agit-il concrètement, même pour un professionnel qui ne se sentirait pas concerné ?

Le plus simple, serait de regarder une facturette (oui, celle que l’on tient dans la main et qui nous permet de griffonner un numéro de téléphone sur le verso) et de la considérer comme une longue suite de 0 et de 1 stockée quelque part dans une machine.
On peut même dire que la version papier de cette facturette n’est que la représentation humaine (compréhensible pour nous) de cette suite numérique qui est en réalité l’original.
Et elle est bien là, la transition.
Avant, l’original était le papier (identité, devis, facture, fiche de paye…) et aujourd’hui il est numérique.

Les entreprises ont toujours eu besoin et même avaient pour obligation, de conserver les originaux. (les fameuses archives avec leurs pièces sombres et mal ventilées, la bête noire des administratifs)
Aujourd’hui, c’est l’ordinateur, pivot de nos vies, qui fait office de salle d’archives.
Cela signifie que cette minuscule boîte électronique nous sert, à produire, à communiquer, à s’informer, à se divertir, à consommer et à archiver.

En relisant cette dernière phrase, on se rend compte qu’au vu des tâches et des missions confiées à l’informatique, il serait plus que judicieux de se pencher quelques instants sur l’archivage qui se transforme (sur le plan lexical) en sauvegarde.

Aujourd’hui, nous accompagnons nos clients vers une gestion simple de leurs sauvegardes, car il n’existe pas de solution universelle.
Chaque typologie d’entreprise à son besoin de sauvegarde (et son budget).

Nous pouvons mettre en place des systèmes de doubles sauvegardes dont une externe, au local de l’entreprise pour sécuriser les données en cas de vol, incendie, inondation…
D’ailleurs, en fonction de l’activité, certaines compagnies d’assurance demandent la mise en place de ce genre de sauvegarde.

Il est même possible de mettre en place des sauvegardes incrémentales.
En français, cela signifie qu’il est possible de retrouver la version d’un document dans le temps même si celui-ci a été modifié et enregistré à plusieurs reprises.

Je terminerais en disant pensez-y et discutons-en, car comme pour toute transition, au plus l’on tarde, au plus elle sera difficile et délicate à mettre en place.

Au fait, comme il fait chaud actuellement, pensez à vos ordinateurs.
Pour éviter un drame estival, un petit coup de nettoyage des ventilateurs est plus que bienvenue.

Et si vous souhaitez une maintenance de votre cher et tendre (ordinateur, hein!)Contactez-nous !

Top 3 des actualités de la semaine

 

Retrouvez les 3 meilleures actualités qui se sont déroulés la semaine précédente en bref. Juste pour avoir l’essentiel des informations en peu de temps de lecture !

Le monde… sans applications… selon Apple

 

L’époque où les applications n’existaient pas, où les téléphones tactiles n’étaient réservés qu’aux riches, où le téléphone à clapet faisait sensation, où les enfants partaient jouer dehors au lieu de rester la tête baisssée sur leur téléphone est bien finie.
Pourtant, le monde n’était pas si nul que ça avant. On devait juste noter nos notes sur un cahier avec un stylo, avoir une carte pour se déplacer, rencontrer son/sa futur-e homme/femme au boulot ou par le biais de ses amis. On devait aussi prendre de quoi s’occuper dans les transports ou imprimer ses photos chez le développeur. Effectivement, c’était vivable mais… beaucoup, beaucoup moins pratique.

Apple a alors imaginé a quoi ressemblerait un monde sans toutes ces applications que nous utilisons depuis maintenant plusieurs années.

Dans cette vidéo de 3 minutes, on raconte l’histoire d’une nouvelle recrue embauché dans la salle des serveurs et va changer le monde en débranchant toutes les prises de la salle pour allumer sa fontaine électrique.

Ce post a été lancé à l’occasion de la World Wide Developers Conference (WWDC). Il a cependant pour but également de gonfler l’égo des développeurs. Ils doivent en effet continuer de créer des applications car « le monde dépend d’eux ».

Mais ce film montre également à quel point le monde est devenu accro à toutes ses applications. Ce spot nous montre une image totalement différente de la marque que celle que l’on connaît déjà.

Certes Apple n’en démord pas moins en affirmant que le monde dépend désormais de lui. (et de ses développeurs bien entendu)

Voici quelques images du spot pour montrer la véritable apocalypse créée par le manque d’applications.

D’ailleurs, il ne manque pas le fait de mettre en avant iBooks et iTunes dans l’un de leurs plans.

Retrouvez la vidéo intégrale ici

A 1O ans, il a déjà conçu 5 applications

La conférence d’Apple dédié aux développeurs qui s’est déroulé en début de semaine a rassemblé plus de 5000 développeurs internationaux. Le plus jeune d’entre eux est âgé de 10 ans. Yuma Soerianto est jeune développeur australien qui est un véritable génie dans son domaine. Passionné par le codage, a 6 ans il décide d’apprendre à coder à l’école parce qu’il s’ennuyait. C’est devenu un véritable maître de ce domaine.

« J’aime programmer des pages web. Mais comme tout le monde dispose d’un smartphone, j’ai donc voulu apprendre à créer des applications mobiles. J’ai pu créer des choses très divertissantes sur l’iPhone, comme des jeux ! »

Il a créé 5 applications présentes sur l’App Store à savoir Lets Stack! (le plus populaire, un jeu qui permet d’empiler des boîtes), Hunger Button (une application qui permet de trouver des restaurants spécifiques près de chez soi), Kid Calculator, Weather Duck et Pocket Poké. Le jeune garçon n’est d’ailleurs pas passé inaperçu lors du WWDC, le CEO de Apple a tenu à le rencontrer et a évoqué son cas, à l’ouverture de la conférence.

Le jeune garçon, ne se contente pas de créer des applications reclus sur lui-même, il a au contraire créé un canal sur YouTube pour permettre à d’autres personnes de se lancer dans l’aventure, baptisé: Anyone can code.

Super Nintendo World : le nouveau parc d’attractions

 L’an dernier, Nintendo et Universal Parks & Resort annonçaient la création d’un Super Nintendo World, un parc d’attraction dédié à l’univers de Super Mario et ses amis. Mieux encore, ce sont au total trois univers à thème Nintendo qui seront proposés dans le monde, via Universal Studios Japan, Universal Orlando Resort et enfin Universal Studios Hollywood.

A travers ce parc, les équipes responsables de la création veulent faire vivre les personnages de Mario et de ses amis et retranscrire les aventures de Super Nintendo.

« Toutes les émotions-frissons, excitation, dépaysement – que vous éprouvez en jouant à travers un écran seront maintenant palpables avec une authenticité à vous couper le souffle ! »

Les décors seront fidèles aux univers imaginés dans les jeux vidéos. Une attraction Mario Kart sera également conçu ainsi que le château de la princesse Peach et celui de l’infâme Bowser. Tout sera pensé de telle sorte à ce que le parc emmène les spectateurs dans l’univers du jeu vidéo Mario.

Cependant, ce parc n’a pas prévu d’ouverture avant 2020. Les travaux n’ont pas encore démarré malgré l’annonce des deux groupes. Les fans de Mario vont encore devoir attendre.