Instagram, le réseau social nocif pour le mental des jeunes

 

Instagram est un service de partage de photos et de vidéos créé en 2010 par un Américain et un Brésilien. Aujourd’hui l’application compte plus de 600 millions d’utilisateurs à travers le monde et est devenu un véritable phénomène de mode. Cette tendance attaque désormais les plus jeunes qui ont entre 11 et 14 ans en ne décrochant plus leur tablette ou leur téléphone.

L’application Instagram s’est rapidement développé et a beaucoup gagné en popularité. En 2012, le réseau comptait déjà 100 millions d’utilisateurs et 200 millions en 2014.

Pourquoi un tel succès ?

Aujourd’hui, l’application fait des ravages auprès des jeunes. De nombreuses stars sont présentes sur ce réseau et montrent leur corps retouchés ou encore leur ventre extra plat. Mais tout ceci n’est qu’illusoire. Leurs corps sont dessinés à l’aide de Photoshop mais beaucoup d’ados rêvent d’avoir ces formes qui pourtant dépassent le réel.

Cette application montre uniquement des vies idéalisées, des personnes qui se surestiment ou font croire qu’ils ont une meilleure vie que la nôtre alors que tout est retouchés et surfaits.

On en arrive à un point où la plupart des utilisatrices s’inventent une vie pour paraître plus cool et plus branché. La perfection est devenu une « norme » chez les jeunes. Cela ne reflète en rien une réalité mais plutôt une manipulation par l’image.

Cette mode « regarde ce que je fais, c’est dix fois mieux que toi » commence à prendre de plus en plus d’impact dans la vie des jeunes qui se remettent en question sur leur propre vie.

Voici une vidéo qui montre bien les photos mensongères d’Instagram qui peuvent parfois s’avérer dangereuses : cliquez ici 

Une étude sur les jeunes

Une étude Britannique a été réalisé sur plus de 1500 jeunes âgés entre 14 et 24 ans. Il affirme qu’Instagram est le pire réseau social pour l’image que l’on a de soi. Celui-ci développerait plus facilement la dépression et l’anxiété chez les jeunes dû au manque de confiance en soi. En plus de ça, scroller plus de deux heures par jour provoquerait un sentiment systématique de détresse psychologique chez les utilisatrices.

En voici quelques témoignages des personnes interrogées :

«  Instagram amène facilement les filles et les femmes à penser que leurs corps sont loin d’être suffisamment beaux puisque les gens utilisent des filtres et modifient leurs photos pour paraître « parfaits ». »

« Cela a augmenté mon niveau d’anxiété […] Je m’inquiète toujours de savoir ce que les autres pensent de mes publications et de mes photos. »

Pour faire face à cela, une instagrammeuse met régulièrement des photos « Instagram vs Reality » pour montrer les photos mensongères de ce réseau social. Cela peut permettre aux jeunes qui se sentent mal dans leur peau d’avoir une nouvelle estime de soi. De nombreuses personnes accros à Instagram ne peuvent s’empêcher d’envier les autres pour leur vie de luxe ou leur corps si (faussement) parfait.

Instagram ou Snapchat ?

Snapchat est également un réseau social qui est basé sur la vanité des utilisateurs et leur propre image. Il est considéré également comme un réseau social nuisible aux utilisateurs mais de manière moins violente qu’Instagram. En effet, on peut modifier ces photos ou même son corps pour ensuite les poster. Tandis que sur Snapchat, les photos sont publiés directement et peuvent difficilement être modifiées.

«il est intéressant de constater qu’Instagram et Snapchat remportent les moins bonnes notes concernant la santé et le bien-être mental. Les deux plateformes sont basées sur l’utilisation des images. Il semblerait qu’elles sont susceptibles de procurer un sentiment d’inadéquation et de l’anxiété aux jeunes», affirme Shirley Cramer.

Pour limiter les effets notoires sur le cerveau, les responsables de l’étude appellent les réseaux sociaux à afficher un pop-up aux personnes qui passent trop de temps sur les réseaux et limiter ainsi leurs effets. Ils peuvent ainsi identifier les internautes qui peuvent souffrir de troubles mentaux et leur venir en aide (discrètement).

Pour avoir plus d’informations sur le sujet, vous pouvez regarder sur le site de la RSPH qui montrera également le sondage réalisé.

 

Une publicité émouvante par Volvo

La nouvelle publicité par la marque automobile Volvo a voulu toucher ses consommateurs de manière plus humaines et plus émouvantes. Toutes les publicités de marques automobiles montrent uniquement un beau paysage, une belle voiture, une belle fille ou un bel homme au volant et la sensation que l’on est « censé » avoir. Volvo a, cette fois-ci, vu les choses en grand.

On est toujours ravi et satisfait de voir une publicité qui se démarque des classiques et qui peut à la fois nous sensibiliser. Volvo a réussi son pari. Une publicité qui se démarque de ses concurrents et qui attire l’attention sur les dangers de la route.

Imaginé par Forsman & Bodenfors, une agence de publicité suédoise, le spot veut montrer que Volvo est une révolution pour éviter tout accidents et que la vie est plus sûre au volant d’une Volvo.

L’histoire

Intitulé « Moments », la vidéo raconte l’histoire d’une petite fille qui va à l’école pour la première fois et imagine sa vie future.

On se demande ainsi quel va être la chute de cette vidéo, quel est le rapport avec la voiture mise en scène en opposé à la petite fille. On peut supposer qu’il s’agit d’une vidéo de la sécurité routière, qu’il va y avoir une fin tragique. Mais tout le contraire se passe, ce qui rend la vidéo encore plus poignante et émouvante.

Cette vidéo nous offre de sublimes paysages et des plans à couper le souffle. Elle nous embarque durant 3 min à travers les yeux d’un enfant imaginant un magnifique avenir pour elle.

Une accroche pertinente

La phrase d’accroche “Sometimes the moments that never happen matter the most” (Parfois les moments qui n’arrivent jamais sont les plus importants) est très bien trouvée et nous rappelle qu’un accident est et sera toujours un événement tragique.

Aucune image choc n’est montrée lors de ce spot et pourtant, on se rend compte de la nécessité d’être prudent sur la route. Et la nécessité d’acheter une Volvo pour éviter ce genre d’accident.

La vidéo en intégralité ici.

Le mot « Pro » chez Apple a enfin du sens

Le titre est un peu racoleur, j’en conviens, mais pour moi il a du sens.
Explications :

La semaine dernière a eu lieu la WWDC d’Apple (Worldwide Developers Conference).
Cette conférence, d’abord destinée aux développeurs, à permis à Apple d’introduire le nouvel iPad Pro et d’en faire le support pour la nouvelle version d’iOS.

Avant cette annonce, je dois l’avouer, je considérais l’utilisation du mot « Pro » chez Apple comme du marketing.
J’avais vraiment du mal à comprendre la gamme entre les versions dites pros et les versions standards. (à l’exception du stylet et du prix)
J’avais même conseillé l’année dernière à Coralie, l’achat d’une Surface Pro de Microsoft, tellement l’iPad était pour moi un très bon outil de divertissement, mais pas de production.
Mais depuis la conférence, le nouvel iPad Pro couplet avec iOS 11 m’ont provoqué un « Waouh » que je n’avais pas ressenti depuis longtemps.

En vrac, les points « Pro » introduits par ce nouveau paradigme :

– Un système de prise de note au stylet efficace, complet et extrêmement productif.
– Un système de navigation de fichiers qui prend en compte les autres acteurs du monde cloud (Google, Amazon, Microsoft, DropBox…)
– Un temps de latence réduit entre le moment où l’on pose le stylet sur la tablette et le moment où l’iPad enregistre le mouvement (20 millisecondes soit 0,02 seconde)
– Un appareil photo identique à celui de l’iPhone 7 (enfin !) et qui intègre un scanner de document
– Une application de capture d’écran incroyablement complète

La nouvelle fonction de prise de note est simplement efficace et on y accède dès la page d’identification. (comme pour l’appareil photo)
Pour résumer, le temps de sortir l’iPad et on rédige son mémo comme avec un bloc note.

Le système de navigation de fichiers est l’Évènement sur iOS (avec un grand E). En effet, avec son iPad on va enfin pouvoir créer des dossiers, ranger ses fichiers, leur donner des tags, des commentaires…
Bref, en un mot comme en cent, être productif.
Le système de fichiers peut se présenter comme une fenêtre occupant une bande sur le bord de l’écran et cette précision est très importante.
En effet, iOS gère maintenant le glisser / déposer.
Donc, on rédige un mail et par glisser / déposer on sélectionne sa pièce jointe et on l’insère dans son mail.
Petit chapelet de cerise sur le gâteau, le système fonctionne avec les autres grands acteurs du cloud. Vous avez 5 Go de fichiers sur DropBox ? Vous les retrouvez nativement sur votre iPad.

En ce qui concerne l’appareil photo, imaginez un professionnel du bâtiment qui est en réunion de chantier.
Il prend avec son iPad une photo de bonne qualité (les anciens iPad avaient une notion toute relative de la bonne qualité photographique) et avec son stylet il peut instantanément annoter la photo, reporter des côtes… Et envoyer tout ça par mail.
De plus, la fonction de scanner de document est pratique, vous photographiez un document posé sur une table (sans se tordre dans tous les sens pour être à l’aplomb du document) et nativement, l’application vous transforme la photo en un document scanner… Comme au bureau.

Ce qui m’amène à conclure que cette dénomination « PRO » signifie enfin quelque chose et (désolé Coralie) je peux enfin conseillé cet iPad aux professionnels qui ont des besoins plus nomades que sédentaires.

 

Et le prix vis à vis de la Surface ?

Et bien c’est là où je tombe de la chaise.
Pour être parfaitement honnête, c’est délicat de comparer la Surface Pro avec l’iPad Pro et ça n’a même très peu de sens.
C’est comme comparer une citadine essence avec une berline diesel. Ça reste des voitures, mais la nuance fait la différence.

Ici c’est un peu la même chose, mais essayons :

La Surface Pro dispose d’un écran de 12,3 pouces, on va donc la comparer avec l’iPad Pro 12,9 pouces.
Et c’est à peu près le seul point commun entre les deux machines.
Chez Apple la version 64 Go est à 909€ et la version 256Go à 1 009€
Chez Microsoft en prenant la configuration intermédiaire (Intel i5), la version 128 Go est à 1 149€.
(Les prix sont sans les accessoires : Stylet, clavier, etc)

Cela ne veut pas dire que la Surface Pro de Microsoft est à bannir, loin de là et c’est une très bonne machine, mais Apple a vraiment cette fois son arme professionnelle prête à conquérir les Pros qui travaillent avec leurs outils. (C’est 100% provoc, 100% assumé)

Il faut maintenant attendre les tests complets de la part des blogueurs et des sites spécialisés, mais je l’avoue, je suis enthousiaste…
Ma banquière moins !

Une petite information sur ma bio, je suis utilisateur Apple depuis 1991 et depuis, je suis régulièrement l’actualité autour de la pomme numérique.

Nouveau clavier français, AZERTY ou BEPO ?

Le mercredi 7 juin s’est ouvert une enquête publique par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) concernant une modernisation du clavier AZERTY. Ce dernier ne serait, en effet, pas adapté pour l’écriture française. L’association propose ainsi deux versions rénovées du clavier. Ces deux propositions sont soumises à l’avis des internautes pour choisir leur préférence. L’AFNOR n’a qu’un seul objectif : moderniser le clavier AZERTY pour le rendre plus simple d’utilisation.

Problème du clavier AZERTY

Apparu au XIXème siècle, les premiers essais du clavier AZERTY ont été réalisés sur des secrétaires en 1865. Sa disposition remonte au temps des machines à écrire. Ces caractères disposés en décalés permettaient de ne pas s’emmêler dans les touches lorsqu’on tapait. Depuis plus d’un siècle, la disposition des touches n’a pas changer pour ne pas perturber le public.

Cependant, aujourd’hui, le clavier AZERTY fait office de « vieillerie » et mériterait un dépoussiérage, Non seulement pour l’emplacement des lettres mais aussi pour éviter les nombreuses fautes que l’on peut faire en frappant.

« Il est dès lors presque impossible d’écrire en français correctement avec un clavier commercialisé en France » déclaré en janvier 2016 sur le site du Ministère de la Culture.

Il est vrai que ce clavier n’a pas été conçu pour permettre un accès rapide au arobase, aux chiffres ou même au point qui demande la présence de la touche Maj. S’ajout également une multitude de symboles absents dans le clavier AZERTY comme des chiffres exposants, des symboles monétaires ou encore des langues officielles de l’Union Européenne.

« Les claviers AZERTY que l’on a en France gomment les langues régionales et européennes. On ne peut pas écrire de noms en allemand ni en espagnol alors que les claviers allemands permettent d’écrire des noms français ».

Cependant, ces claviers sont utilisés par des millions de français qui ont déjà pris l’habitude de manier ces touches très rapidement.

« On ne prévoit pas de retirer le clavier AZERTY aux Français. Il y a en réalité peu d’exemples de pays qui changent radicalement de clavier », rappelle Philippe Magnabosco, chef de projet de l’AFNOR « il faut une solution qui complète, pas forcément qui bouleverse ».

Bépo ou Dvorak ? Quelles différences ?

Mais en France, une communauté milite pour la changement de disposition de clavier qui serait totalement différente que celle de l’AZERTY. Pour eux, le Bépo est le seul clavier français qui peut exister.

Le Bépo tire son nom des premières lettres qui le composent. Ce clavier a été conçu pour taper plus aisément chaque caractères utilisés en français. Il réduit aussi les mouvements de la main en répartissant les touches à l’aide d’un algorithme utilisant des statistiques lexicales.

Les lettres les plus fréquentes sont placées sur la rangée de repos ce qui permet de limiter les efforts et donc la fatigue musculaire. La frappe devient plus confortable ce qui réduit les risques de troubles musculo-squelettiques.

Le Bépo est inspiré de la disposition Dvorak, méthode utilisée dans les années 1930 par August Dvorak lui-même pour rendre le clavier ergonomique. Il permet également diviser par deux les déplacements des doigts par rapport à la disposition traditionnelle AZERTY ou QWERTY.

Le Dvorak serait l’amélioration du QWERTY et comporte les mêmes avantages que le Bépo. C’est-à-dire un plus grand confort, moins de fatigue musculaire, une diminution des fautes de frappes et une vitesse de frappe supérieure. L’apprentissage est également plus rapide contrairement aux claviers traditionnels.

Les « nouveaux » claviers français

Après plusieurs mois de travail, l’AFNOR dévoile enfin deux « nouveaux » claviers français pour limiter la gymnastique digitale que l’on exerce :

  • Le clavier AZERTY amélioré (sans doute l’option la plus rassurante et la plus confortable pour les habitués).

« Les 26 lettres de l’alphabet et les chiffres ne changent pas de place, contrairement à certains autres signes tels que certaines voyelles accentuées, l’arobase, les accolades… Le point devient accessible sans passer par la touche majuscule. Les majuscules accentuées sont aussi rendues possibles. La palette des signes typographiques est élargie, pour faciliter la création sans pour autant recourir à des logiciels professionnels ».

Philippe Magnabosco a précisé : « Il n’y a pas de révolution, mais une petite appropriation sera nécessaire pour les utilisateurs. Pour autant, les bénéfices attendus compensent largement les quelques changements à intégrer. »

Voici d’ailleurs ce à quoi pourrait ressembler ce clavier.

  • Le clavier Pébo.

 

Pour la seconde option, il s’agit d’un clavier Bépo légèrement modifié. Il existe déjà de nombreux claviers Bépo. Beaucoup affirment qu’il s’agit de la disposition des touches la plus logique qu’il existe actuellement pour la langue française. La contrepartie, c’est qu’il faut intégralement réapprendre à écrire sur un clavier.

L’AFNOR a rendu publique ces enquêtes pour permettre aux personnes intéressées de laisser leur avis sur ces deux clavier. Il suffit de laisser un commentaire en cliquant ici.

Cependant, l’association a tenu à préciser que les deux claviers seront retenus. Ces derniers affirment qu’ils ne veulent pas imposer un choix fixe aux Français.

De nombreux internautes ont laissé leur avis sur les deux claviers en compétition. Beaucoup d’entre eux affirment que le Bépo est très pratique. Mais cela obligerai les utilisateurs à changer leur manière de taper et un certain temps d’adaptation. L’AZERTY modifié n’est pas non plus une extrême évolution du clavier mais peut néanmoins être moins effrayante que le Bépo.