Actualités et tendance de la semaine en bref

Retrouvez l’actualité de la semaine en bref ainsi que toutes les nouvelles tendances et les nouveaux évènements du moment dans cet article. Composé de 3 articles les plus marquants et les plus intéressants de la semaine !

Actualité 1:

Netflix VS Festival de Cannes

Deux nouveaux participants pour la compétition officielle font leur entrée sur le tapis rouge du festival de Cannes 2017. « Okja » réalisé  par Bong Joon-ho et  «the Meyerowitz stories» par Noah Baumbach.

Contrairement aux autres films en compétition, ces derniers ont été financés par la société américaine Netflix. Cette plateforme de vidéo à la demande refuse de faire sortir ces deux films en salles suite à des réglementations particulières de la part du site. Cependant, cela ne respecte pas la chronologie des médias qui impose en France un délai de quatre mois minimum entre le sortie en salles et la sortie en vidéo.

Aucun accord n’a pu être trouvé entre le festival et Netflix qui refuse la sortie en salles de ces deux films et seront uniquement diffusés aux abonnés de la plateforme de vidéo à la demande.C’est un véritable retournement de situation pour le Festival de Cannes qui reste conscient de l’inquiétude suscitée par l’absence de sortie en salles de ces deux œuvres cinématographiques. Même si la fédération nationale des cinémas ont appelé à une clarification rapide, Netflix ne change pas moins d’avis et refuse tout de même leurs sorties dans les salles françaises.

Une nouvelle règle pour 2018

Malgré l’absence d’accord, les deux films sont maintenus en compétition au festival de Cannes mais impose une nouvelle règle à partir de 2018 pour tous les films en compétition :

« Dorénavant, tout film qui souhaitera concourir en compétition à Cannes devra préalablement s’engager à être distribué dans les salles françaises. Cette nouvelle disposition s’appliquera dès l’édition 2018 du Festival International du Film de Cannes ».

En effet, on se rend compte que 2000 films sont envoyés chaque année à Cannes et seulement 500 d’entre-eux sortent dans les salles françaises sur la même période.

L’annonce de la sélection de « Okja » et the Meyerowitz Stories » à également permis l’annonce de leur sortie sur Netflix, le 28 juin pour le premier et une date ultérieure pour le second.

Même si la FNCF (Fédération Nationale des Cinémas Français) conteste ce choix et affirme le contournement de la réglementation française fait par Netflix, le site de streaming ne change pas moins d’avis sur le festival de Cannes qui doit avant tout « célébrer les arts ».

« Cette réglementation permet de donner à une œuvre le temps d’exister et les moyens de se financer », estime le producteur Alain Rocca.

Actualité 2

La toupie version 2.0 qui ne te quittera plus

Tout le monde ne parle plus que de ça: une petite toupie que tu fais tourner en équilibre sur tes doigts. Rien de plus inutile que ce jouet mais pourtant très divertissant et satisfaisant ! Tellement divertissant que de nombreux magasins sont en rupture de stock.

C’est devenu un phénomène de mode en quelques semaines et les petits comme les grands ne peuvent plus se passer de cet engin. Le Spinner est devenu une véritable tendance à travers le monde.

Cet accessoire est né aux États-Unis dans les années 90 et connaît un succès que 27 ans plus tard. Et pourtant, la créatrice américaine qui, au départ a créé son produit pour sa fille atteinte de troubles musculaires n’a fait aucun bénéfices avec son invention puisqu’elle a laissé tomber le brevet.

« J’ai commencé à assembler des choses ensemble avec du journal et du scotch (…) ce n’était même pas un début de prototype », annonce la mère de famille

Pourquoi un tel succès ?

Beaucoup de magasins de jouets tels que « La Grande Récré », « King Jouet » ou encore « Jouet Club » ont refusé la vente de ce jouet qu’ils considéraient comme inutile et sans intérêt. Beaucoup de consommateurs se demandent d’ailleurs à quoi ce jouet peut servir dans la vie de tous les jours. Mais son inventrice affirme que son innovation aurait des vertus antistress. Ce petit jouet peut en effet apaiser les personnes hyperactives ou en excès de stress.

Tout le monde aime tripoter un petit objet entre ses mains comme des stylos, des gommes etc… Ce petit accessoire tendance qui tourne sur nos doigts donne un sentiment de satisfaction aux petits comme aux grands.   Le hand spinner est même utilisé par des enfants ayant des troubles obsessionnels du comportement, de façon à canaliser leur énergie.

Actualité 3

La réalité virtuelle, une nouvelle thérapie

La réalité virtuelle, nouvelle plateforme de jeux vidéos qui immergent la personne dans le jeu grâce à son casque de réalité virtuelle, pourraient remplacer la morphine dans le domaine médicale. En effet, certaines personnes souffrant de douleur chronique peuvent être soulagés par des jeux de réalité virtuelle donnant aux patients l’impression d’être en totale connexion avec le jeu.

Comment ça marche ?

Les animations sont diffusées par un casque de réalité virtuelle relié à des biocapteurs, servant pour l’interactivité mais également pour contrôler les réponses du corps et du cerveau aux images.

On constate qu’un grand nombre de personnes dans le monde (80% de la population mondiale) souffriraient de dépendance face aux médicaments antidouleurs. Cette nouvelle pratique pourrait sans aucun doute résoudre ce problème de dépendance et faire oublier la douleur aux patients. La réalité virtuelle va permettre une « immersion » dans le jeu vidéo et devient un endroit où l’on est présents et non quelque chose que l’on regarde.

La société Firsthand Technology a développé une sorte de jeu baptisé SnowWorld avec lequel il a soulagé la douleur de patients pendant qu’ils subissaient des soins (douloureux) pour les brûlures. La réduction des douleurs étaient supérieures de 50% par rapport à d’autres médicaments comme la morphine.

D’autres tests on été fait sur une quarantaine de patients souffrant de douleurs chroniques et tous ont été satisfaits des résultats puisqu’ils n’ont signalés aucune douleur.

« Dans l’ensemble, les patients ont signalé que leur douleur a diminué de 60 à 75% tandis que la meilleure de la morphine est de 30% », explique l’article de mosaicscience.com

Grâce à ces nombreux tests, la réalité virtuelle montre plus de résultats.

« Cela attire votre attention. Vous mettez le casque et vous êtes parti »

Bien entendu, ces travaux n’en sont qu’à leurs débuts. Mais les chercheurs semblent très optimistes.

A quoi sert-il ?

Le casque de réalité virtuelle peut être utile pour les personnes souffrant de phobies. Ils exposent les patients aux environnements qui peuvent être problématique dans leur quotidien. Ou encore pour les syndrome post-traumatique, les anciens combattants sont exposés à des scènes semblables à celles de leur traumatismes. Ils peuvent ainsi affronter leur angoisses suscités lors de leur combat et supporter des visions qui pourraient provoquer chez eux un comportement destructeur.

Cyberattaque WanaCrypt0r 2.0: déjà 200 000 victimes

En moins de 24h, une cyberattaque a frappé plus de 150 pays et pas moins de 200 000 ordinateurs perturbant le fonctionnement de l’administration et des entreprises dans le monde entier. Ce malware fait partie de la famille des « rançongiciels » qui, une fois installé sur l’ordinateur, bloque l’écran et réclame une rançon pour déverrouiller l’ordinateur. Celui-ci se nomme : WanaCrypt0r 2.0 (ou Wanna Cry, « tu veux pleurer » en version française).

Le ransomware réclame 300 dollars et se moque de ses victimes : 

« Oops, vos fichiers ont été encryptés »

Ce logiciel malveillant a paralysé le service de santé nationale britannique. Le fonctionnement des hôpitaux et des consultations ont été perturbés. De nombreux examens et interventions chirurgicales ont dû être reportés comprenant les traitements anticancéreux.

Cependant, en 2014, le renouvellement des protections des systèmes informatiques du NHS n’a pas été effectué ce qui peut expliquer la situation contraignante dans laquelle le NHS s’est retrouvé. Ce dernier a, en effet, été averti à de nombreuses reprises de l’insécurité de leur logiciel informatique. De plus, des militants des libertés publiques ont remis en cause les services de surveillance qui connaissaient les failles de Windows, mais ont préféré les utiliser pour espionner plutôt que d’alerter le public et les cibles potentielles.

Qu’est-ce que WanaCrypt0r 2.0 ?

WanaCrypt0r 2.0 est un logiciel malveillant qui est également le successeur de WannaCrypt découvert en février dernier. Ce qui le distingue des autres, c’est l’extrême rapidité de sa diffusion. Avec plus de 200 000 ordinateurs touchés, cela en fait déjà la plus importante diffusion d’un logiciel de ce type de l’histoire. 

Ce logiciel réussit à se propager grâce à l’erreur que l’on peut dire humaine. L’ouverture d’un fichier corrompu permet la propagation du virus mais aussi par le réseau local qui va contaminer toutes les machines proches.

Plusieurs grandes entreprises ont été touchés par cette cyberattaque comme Renault en France, Telefonica en Espagne ou encore FedEx aux Etats-Unis. La Russie et l’Inde ont également été touchés par cette attaque mondiale.

Le héros de cette cyberattaque

La propagation massive de WanaCrypt0r 2.0 a réussi a être stoppé rapidement par un jeune chercheur en sécurité informatique de 22 ans. Il avait remarqué la présence d’une URL dans le code informatique du logiciel et a acheté le nom de domaine correspondant. Puis, sans le savoir, il a déclenché une procédure « de secours » prévue par les concepteurs du virus, qui a bloqué sa diffusion.

« Désormais, je peux ajouter « a stoppé accidentellement une cyberattaque internationale » sur mon CV »

Dans un tweet humoristique publié samedi 13 mai, le jeune chercheur résume parfaitement la situation. Ce dernier a tenu à rester anonyme pour protéger son identité. 

La publication du correctif de Microsoft a également pu ralentir la diffusion du logiciel. En début d’après-midi, les entreprises ont noté une diminution très rapide du nombre de contamination. 

Les conséquences de cette contamination ?

Dès lundi matin , des millions d’ordinateurs vont être rallumés à travers le monde. Et la liste des victimes de la cyberattaque pourrait s’allonger avec la réouverture des bureaux. Il reste tout de même une inquiétude permanente puisque l’auteur de cet attaque n’a pas encore été découvert ni quel était son but. Certains pensent que cette attaque provient d’un état. D’autres soupçonnent une attaque criminelle. Le chercheur en sécurité informatique britannique de 22 ans, qui a permis «par accident» de stopper la propagation du virus, a prévenu que les pirates risquaient de retenter une cyberattaque en changeant le code.

« Vous ne serez en sécurité que lorsque vous installerez le correctif le plus rapidement possible »

a-t-il tweeté, ajoutant qu’une nouvelle version de WannaCrypt serait plus difficile à bloquer si cette attaque vient à recommencer.